L’Agence nationale des fréquences (ANFR) a récemment mis en ligne son observatoire mensuel des déploiements des réseaux mobiles. Il comprend les premiers sites 5G autorisés sur le territoire (mais pas encore les mises en service).
Au 1er décembre et tous opérateurs confondus, 15 901 sites 5G ont été autorisés par l'ANFR qui souligne que toutes les autorisations concernent des sites existants, déjà utilisés par les technologies 2G, 3G ou 4G.
En France, trois bandes de fréquences permettent actuellement de fournir un service 5G : 11 770 sites sont autorisés dans la bande 700 MHz (Free Mobile), 5 000 sites dans la bande 2,1 GHz (Bouygues Telecom, Orange et SFR), 1 092 sites dans la nouvelle bande 3,5 GHz ou la bande cœur de la 5G (Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR). Certains sites sont mutualisés.
Pour rappel, avec les bandes de fréquences basses dans le spectre, la portée et la pénétration dans les bâtiments sont meilleures. Le débit est par contre moins important par rapport aux bandes de fréquences hautes. La bande cœur de la 5G en 3,5 GHz est celle du bon compromis entre couverture et débit.
Et la 4G…
Selon l'ANFR, les demandes d'autorisations et les mises en service de sites 4G ont respectivement progressé de 0,5 % et 1,1 % sur le mois de novembre. Au 1er décembre, 51 797 sites 4G sont autorisés et 46 823 sont en service (métropole).
Pour les sites 4G mis en service, Orange est en tête (24 395 sites ; +368 en novembre), devant SFR (20 829 sites ; +243), Bouygues Telecom (20 288 sites ; +332) et Free Mobile (18 328 sites ; +325).
Comme à chaque fois, l'ANFR renvoie vers le site Cartoradio.fr afin de voir plus précisément les sites autorisés et par quel opérateur.
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