Des chiffres parisiens :

· 12 000 : c’est le nombre de postes bureautique en fonctionnement dans les services de la Ville de Paris en 2001.

· 17 000 : c’est le nombre de postes bureautique au 13/10/04.

· 20 000 : c’est le nombre de postes, y compris les postes en libre accès pour les personnels non sédentaires, prévus en 2007.

· 2002 : c’est l’année de la première utilisation du logiciel libre « Lutèce », développé par la DSTI.

 

Ca commence à faire quelques temps déjà que l'on vous parle de la migration des postes de la Mairie de Paris vers les solutions libres. On vous en parlait ici et ici.

On vous précisait même que la migration s'effecturait de façon progressive, probablement au fur et à mesure du termes des licences d'exploitation des différents logiciels propriétaires.

 

De nombreuses personnalités et associations du Monde Libre avaient publié des lettres ouvertes, espérant obtenir une réponse plus précise quant à la nature de la migration des postes informatiques parisiens.

Le « bulletin du groupe socialiste et radical de gauche au Conseil de Paris », dans sa « Lettre aux Parisiennes et aux Parisiens » publie un élément de réponse.

 

LinuxFr.org retranscrit ainsi cette lettre :

Solutions libres pour Paris '

Lors de la séance du Conseil de Paris du mois d'octobre, Patrick Bloche, au nom du groupe socialiste et radical de gauche, a interrogé l'exécutif municipal sur les enseignements apportés par l'étude d'"Unilog Management" sur les hypothèses de migration des systèmes d'information de la Ville de Paris vers des solutions libres.

François Dagnaud, adjoint au maire de Paris, a indiqué que cette étude venait confirmer les orientations stratégiques déterminées suite à l'audit de 2001. Face à la vétusté de son parc informatique et à la déficience de ses systèmes d'information, la Ville s'est en effet dotée d'un schéma directeur informatique ambitieux, aujourd'hui en cours de concrétisation. Aussi, dans ce contexte encore fragile, une migration massive vers les logiciels libres apparaît incompatible avec l'état du parc et, surtout, occasionnerait des surcoûts importants sans que l'amélioration du service rendu aux Parisiennes et aux Parisiens ne soit réelle.

François Dagnaud a en revanche affirmé la volonté de la Ville de se doter des moyens d'assurer la maîtrise de son développement et de tendre vers une indépendance toujours plus grande par rapport à ses fournisseurs, notamment ceux en situation de monopole de fait. Il s'agit donc d'accéder au meilleur service au meilleur prix et de renforcer la sécurité des systèmes d'information.

L'univers du libre n'est d'ailleurs pas étranger à la Ville et des efforts importants ont déjà été entrepris. Ainsi, au-delà du logiciel LUTECE développé pour les sites des mairies d'arrondissement et mis à disposition de nombreuses collectivités territoriales en France, des produits "open-source" sont utilisés pour de nombreuses applications, notamment pour la gestion de l'attribution du RMI, la coordination des travaux de voirie ou encore la gestion du dispositif "Prêt Paris Logement"

 

On remarquera aussi que le serveur web de la ville de Paris a migré de Linux à Windows comme l'indique Netcraft.

 

Lettre ouverte

Source : LinuxFR

Communiqué de la Ville de Paris