Le nouveau président des USA Donald Trump a convié certains représentants des plus grandes entreprises high-tech à une rencontre organisé à New York, au sein de la Trump Tower. Bon nombre de ces sociétés ont fait campagne contre le candidat Trump mais sont désormais amenées à se plier aux directives du prochain dirigeant du pays.

Trump Si l'on y a retrouvé tous les grands noms du secteur des TIC, une entreprise en particulier n'a curieusement pas été conviée : le réseau social Twitter, pourtant régulièrement utilisé par Donald Trump pour communiquer directement avec le public, sans passer par les canaux habituels.

Un porte-parole a expliqué à Reuters que Twitter n'avait pas été invité car le service de micro-blogging n'était pas considéré comme suffisamment étoffé, au regard d'autres poids présents comme Alphabet, Apple, Facebook ou Microsoft.

De fait, la valorisation de Twitter est de l'ordre de 14 milliards de dollars alors que le plus "petit" invité à la conférence était Tesla Motors, dont la valorisation est d'environ 32 milliards de dollars. Le réseau social a pourtant joué un rôle non négligeable dans la diffusion de la parole du candidat Trump (et même avant sa candidature).

Officieusement, la vraie raison de cette mise à l'écart viendrait du refus de Jack Dorsey, CEO de Twitter, de participer à une campagne de promotion de la candidature de Donald Trump au mois d'octobre. Le réseau social avait notamment refusé de créer un émoji sur le thème #Crooked Hillary et qui aurait été utilisé durant les débats face à Hillary Clinton.

Source : Reuters