Facebook vient de connaître de nouvelles heures noires. Une enquête du New York Times a fragilisé le groupe de Mark Zuckerberg en évoquant un accès privilégié à des données personnelles qui a pu être octroyé via des partenariats avec certaines entreprises du numérique. Une question demeure de savoir si les utilisateurs étaient correctement informés sur ce point, comme le prétend Facebook.

À cela s'ajoute une plainte du procureur général du district de Columbia (Washington D.C.) pour une poursuite en justice. La procédure est en rapport avec l'affaire Cambridge Analytica, mais un parallèle est fait avec l'article du New York Times.

" Nous avons mené une enquête et trouvé des preuves que la surveillance laxiste de Facebook sur ses protocoles de protection de la vie privée et paramètres de confidentialité déroutants ont mis en danger des données personnelles de millions d'Américains ", commente le bureau du procureur général.

Il ajoute : " Nous avons également constaté que Facebook a omis d'informer les utilisateurs qu'il avait accordé à certaines entreprises favorisées des permissions spéciales qui leur permettaient d'accéder aux données des utilisateurs et d'outrepasser leurs paramètres de confidentialité. "

Pour le procureur général Karl Racine, Facebook " expose les utilisateurs au risque de manipulation en permettant à des sociétés comme Cambridge Analytica et d'autres applications tierces de recueillir des données personnelles sans la permission des utilisateurs. "

Avec également des révélations sur des bugs de sécurité parmi d'autres choses, l'image de Facebook n'en finit pas d'être torpillée, même si cela porte sur des pratiques qui ne sont plus forcément d'actualité. Rappelons en effet que Mark Zuckerberg a fait part de son intention de réparer Facebook…

En Bourse, c'est évidemment la chute pour l'action Facebook. Les justifications et parfois excuses du groupe deviennent de plus en plus inaudibles.