Macrovision Steve Jobs, le patron d'Apple, société éditrice de la plate-forme de téléchargement iTunes, publiait il y a quelques jours une lettre ouverte sur le site Web de la firme à la pomme revenant sur l'utilisation des DRM ( Digital Rights Management ou gestion des droits numériques ). Selon lui, les majors sont responsables de leurs présences sur les fichiers musicaux vendus sur iTunes; Steve Jobs se délestait ainsi des accusations de non-interopérabilité des morceaux vendus sur iTunes avec des baladeurs autres que l'iPod, périphérique fabriqué par...Apple.


Réponses de l'industrie
Après la réponse d'Edgar Bronfman Jr, président directeur général de Warner Music Group, lors du salon 3GSM de Barcelone, c'est maintenant Macrovision qui s'y colle avec la publication d'une lettre ouverte, publiée sur son site web, qui s'intitule "A Steve Jobs et à l'industrie du divertissement numérique". Tout un programme !

Pour rappel, Macrovision est bien connue pour ses protections anti-copie.


Fred Amoroso, président de la société remercie Jobs pour ses idées provocatrices  et sur le fait de poser une question très importante tant pour l'industrie que pour les consommateurs. Il poursuit en expliquant qu'il y a quatre points clefs qu'il voudrait faire en réponse à la lettre de Jobs.

Il explique ainsi à Jobs que ses pensées ont l'air dirigées vers l'industrie de la musique, mais le fait est que les DRM ont également un impact sur de nombreux autres secteurs. Amoroso explique ainsi que la discussion ne doit pas être limitée uniquement au domaine de la musique et considère les DRM comme une opportunité d'être un activateur de la diffusion de films, jeux et logiciels.

Il explique également que les " DRM augmentent et non pas diminuent la valeur ajoutée au grand public", et recommande d'accélérer leurs diffusions. Il prend comme exemple le fait que les DRM permettent certains types de diffusion, comme la location d'un film, qui ne seraient pas envisageables sans protection des fichiers sources.

Il poursuit en expliquant que les DRM augmenteront la diffusion de contenus électroniques, dans le sens ou sans protection de nombreux acteurs du marché refuseront de délivrer leurs contenus et que le risque serait trop grand.

Enfin, il accorde à Jobs que les DRM doivent être un système ouvert et intéropérable mais qu'il ne doit pas stopper l'industrie de son but.