Le rapport a été porté par l'eurodéputée Mady Delvaux et il présente les conséquences de la prédominance des robots sur le marché de l'industrie et l'économie européenne. Mais la directive aborde plus précisément la définition même du robot, le définissant comme toute "machine physique équipée de capteurs et interconnectée à son environnement dans le but d'échanger et d'analyser des données."

Parlement européen

Le terme concerne donc automatiquement bien plus que les bras robotisés traditionnellement utilisés dans les usines d'assemblages depuis des dizaines d'années. Ce champ élargi permet ainsi de considérer comme des robots les véhicules autonomes, les drones ou robots voués au divertissement.

Le rapport approche ainsi les questions d'éthique, mais aussi et surtout des responsabilités liées à leur utilisation. Le robot ne peut ainsi en soi pas être considéré comme une entité totallement responsable, différents degrés de responsabilité seront donc à prévoir en fonction des machines. La directive n'oublie pas non plus le volet "taxe robot" qui servira à financer le revenu universel dans le cadre d'une transition vers une industrie lourdement robotisée dans les années à venir, il s'agira alors de compenser le remplacement des hommes par les machines.