Le survol sauvage de sites sensibles à Paris par des drones se poursuit et continue de poser des questions sur les intentions des pilotes. Fin janvier, le palais de l'Elysée avait déjà fait l'objet d'un survol rapide dans la nuit sans que l'engin ou son pilote soient retrouvés.
Des survols aux abords de la Tour Eiffel, de la Concorde, de la Bastille et des Invalides ont été observés mais c'est surtout celui au-dessus de l'ambassade des Etats-Unis, vers une heure du matin, qui inquiète.
Cela a conduit à l'ouverture d'une enquête par la gendarmerie des transports aériens, précise le Figaro, tandis que les autres survols font l'objet d'investigations de la police judiciaire. Drones et pilotes n'ont cependant pas pu être appréhendés
La Tour Montparnasse et l'Assemblée Nationale aurait également fait l'objet de visites de drones. Depuis les survols réguliers de plusieurs centrales nucléaires françaises durant la fin de l'année 2014, la question des survols de drones est devenue sensible, même si la plupart des engins observés ne présentaient aucun danger direct et sont au pire des outils d'observation.
