Il semblerait ainsi que le service de stockage Cloud Dropbox a pris les devants pour éviter de voir ses espaces de stockage s'échanger à tout va dans le but de devenir une sorte de MEGA privé.

C'est un designer américain, Darrell Whitelaw qui a mis en avant la fonctionnalité lorsqu'il a tenté d'accéder à un fichier stocké sur son espace dropbox. Une mention lui indiquait alors que son contenu ne pouvait plus être partagé en raison d'une interdiction liée au Digital Millenium Copyrigth Act ( DMCA).

Rapidement, l'utilisateur s'est demandé si des employés de Dropbox surveillaient les comptes pour repérer ce type de fichiers. Une situation qui aurait posé de sérieux problèmes de respect de la vie privée si cela avait été le cas. Mais dans la réalité il n'y aurait pas d'espionnage du côté de Dropbox, du moins, pas de cette façon puisque suite aux interrogations de l'utilisateur, la société à révélé la présence d'un logiciel spécifique.

Ainsi, dans une publication, Dropbox explique que le service dispose d'un système automatisé qui empêche les utilisateurs de partager des fichiers déjà bloqués depuis un autre lien dropbox. Ce serait l'empreinte du fichier qui permettrait de repérer ces contenus protégés, le système n'accèderait ainsi pas au contenu des fichiers privés.

L'empreinte est obtenue grâce à la fonction de hachage, qui crée une signature chiffrée à partir des données fournies à l'entrée. Cette empreinte permet entre autres de vérifier la conformité du fichier téléchargé, de savoir s'il est bien complet après son téléchargement, et surtout, de permettre de l'identifier avec certitude au milieu d'un vaste ensemble de données.

On peut ainsi penser que ce sont les ayants droit qui dressent une liste des empreintes de fichiers désignés comme piratés, et que cette dernière est partagée à DropBox. On remarquera toutefois que du côté du service, on ne supprime pas les fichiers piratés repérés, on en bloque simplement la diffusion.

Source : TechCrunch