Cette semaine, le moteur de recherche DuckDuckGo a annoncé la prise en charge de ses réponses instantanées dans quatre nouvelles langues en plus de l'anglais. Parmi ces nouvelles langues, on note la présence du français.
Cela tient essentiellement à la possibilité de trouver des réponses factuelles à des requêtes en puisant dans plus de 9 millions d'articles de Wikipédia pour la France, l'Allemagne, la Pologne et la République tchèque.
Pour autant, DuckDuckGo indique utiliser plus de 100 sources afin de fournir des réponses à des recherches, sans que l'internaute n'ait besoin de cliquer sur un résultat de recherche. C'est quelque part la même idée que le Knowledge Graph de Google… mais ne dîtes pas ce " gros mot " à DuckDuckGo.
DuckDuckGo se positionne en effet ouvertement comme un moteur de recherche anti-Google qui n'enferme pas les utilisateurs dans une bulle et avec pour doctrine le respect total de la vie privée, le non-stockage d'informations personnelles concernant les utilisateurs.
Ce positionnement - DuckDuckGo n'est pas le seul ; Qwant aussi - a permis au moteur de recherche de connaître un boom de son audience peu de temps après les premières révélations d'Edward Snowden. D'autres événements comme l'intégration d'une option de recherche DuckDuckGo dans Safari (iOS et OS X) puis dans Firefox ont contribué à une montée en puissance.
En 2014, plus d'un milliard de recherches ont été effectuées par des utilisateurs de DuckDuckGo. Pour 50 %, ils sont aux USA et 45 % en Europe. À titre de comparaison, on rappellera que pour Google c'est de l'ordre de plus de mille milliards de recherches par an. Ah oui… quand même !
Depuis peu, lorsqu'une vidéo hébergée sur YouTube est ouverte à la suite d'un clic sur une miniature donnée en résultat par DuckDuckGo, celui-ci affiche une alerte de confidentialité :
Une manière de piquer encore Google mais aussi pour indiquer que DuckDuckGo ne peut pas contrôler la question de l'anonymat pour des vidéos nécessitant une connexion directe avec les serveurs de YouTube.
