Peter Moore 1 On pourrait être amenés à penser qu'Electronic Arts néglige quelque peu le marché japonais, en même temps guère attiré par les produits de l'entreprise américaine. On voit notamment que, contrairement à l'Europe qui accueille toujours de la meilleure des façons chaque nouvel opus de FIFA, le Japon reste accroché, parfois pas forcément à raison, à son Winning Eleven (PES chez nous).

Le patron d'EA Sports, Peter Moore, montre un grand respect pour le pays nippon, qu'il considère comme étant "le berceau de notre industrie".  Cela étant, il se doit de souligner qu'il est "frustrant d'être une société américaine tentant de faire des affaires au Japon". Surtout quand l'archipel préfère majoritairement consommer du "fait maison".


If it's in the game, it's in Japan ?
Petit à petit cependant, les joueurs japonais semblent prendre conscience que s'ouvrir aux autres n'est pas forcément une mauvaise chose. Le bon score de FIFA 10 dans les charts est une indication qui va dans cette direction. Mais il ne faut évidemment pas mettre à un terme à tous ces efforts qui visent à faire davantage accepter les productions occidentales au Japon.

"Il est clair que nous avons encore du travail à faire au Japon pour mieux comprendre ce qui motive les joueurs à être attirés par les jeux de sport. Permettez-moi d'être clair sur ce point. Je reconnais qu'il y a beaucoup de facteurs qui contribuent à la décision pour un joueur d'acheter (ou non) un jeu en particulier. J'aurais juste horreur que les joueurs japonais n'apprécient pas autant nos meilleurs jeux de sport sur cette génération de consoles que le reste du monde."

Dans un pays où le football est aussi bien accepté, il est vrai que FIFA n'aurait à priori pas grand chose à faire pour espérer mieux. Seulement, tant que Konami ne loupera pas plusieurs marches de suite, il sera difficile pour la simulation de football d'EA Sports de prétendre à meilleur sort que l'actuel.