Wii : le repaire des mauvais jeux ?

L'EEDAR, c'est tout simplement l'Electronic Entertainment Design And Research. Allié à EDGE le temps d'une enquête, ce cabinet d'études ne va pas redorer l'image de la Wii auprès des consommateurs. En effet, il s'est penché sur les notes obtenues par chaque jeu présent sur les trois consoles que sont la PS3, la Xbox 360 ainsi que la Wii. Si la machine de Sony s'en tire plutôt bien avec 36 titres ayant été notés au-delà de 85% (soit 17% de sa ludothèque), de même pour la Xbox 360 et ses 48 jeux dans le même cas (13% du catalogue), la console de Nintendo fait montre d'un constat effarant. 12 jeux Wii ont dépassé cette note de 85%, et ils ne concernent que 4% de la ludothèque Wii.

Stop ou encore ?
Les "bonnes" nouvelles continuent d'affluer pour la Wi, car non contente de disposer du plus petit nombre de chefs-d'œuvre sur sa machine, elle est vraisemblablement également le plus grand nid de jeux médiocres. 54%, il s'agit du pourcentage de jeux Wii ayant obtenu une note en deçà de 65%. La Playstation 3 et la Xbox 360 n'ont quant à elles pas atteint un tel chiffre, avec respectivement 30 et 38% de softs mal notés.

Que dire de plus, sinon que les conclusions de cette enquête ne viennent qu'appuyer des sensations, des convictions bien fortes que la Wii est clairement la machine actuelle sur laquelle on s'ennuie le plus, faute de titres forts sur lesquels s'attarder (j'exclus volontairement les Mario Kart, Wii Sports et autres qui sont toujours plaisants à sortir lors de la réception d'amis).

Est-ce la faute au hardware de la console si les jeux sortant dessus sont souvent décevants graphiquement ? Doit-on amputer à Nintendo l'utilisation parfois bancale, parfois franchement mauvaise de la Wiimote dans pas mal de softs ? Nous répondrons non à ces deux interrogations, en ajoutant que des titres d'exception peuvent exister sur Wii, et en masse. Encore fait-il le vouloir, et ne pas faire du vite copié, vite développé, vite vendu pour connaitre un succès à peu près semblable aux valeurs sûres, qu'on aura plus ou moins plagié inconsciemment.