Face à la pression du marché, à l'absence de consoles next-gen à court terme et au succès des jeux en ligne gratuits, même un géant comme Electronic Arts peine à générer de la croissance et peut être tenté de se mettre à l'abri.

Le New York Post affirme que l'éditeur américain a engagé des négociations préliminaires avec les fonds d'investissement KKR et Providence Equity Partners ( qui détient déjà l'éditeur Bethesda ), sans garantie cependant d'un accord final.

L'action a beaucoup perdu ces derniers mois, atteignant 13,09 dollars avant cette rumeur qui lui a donné un coup de fouet de près de 10%, la faisant remonter à plus de 14,29 dollars. Selon le journal, les bases d'un accord porterait sur une offre à 20 dollars l'action.


Marché en crise pour les acteurs historiques
Electronic Arts n'est pas le seul éditeur à explorer ce genre d'option. Activision Blizzard, détenu par le groupe média Vivendi, est aussi en phase de recherche d'un repreneur pour relâcher la pression sur sa maison-mère, qui se débat avec le ralentissement d'activité de sa filiale principale qui n'est autre que l'opérateur SFR.

Les conditions sont devenues difficiles pour les éditeurs qui voient le marché des consoles portables cannibalisé par les tablettes tactiles et tentent de s'adapter à un marché du jeu dont les frontières entre les plates-formes sont de plus en plus floues.

Le virage sur l'aile vers les jeux sociaux associés à Facebook ( dominés par Zynga ) commence à porter ses fruits mais il est encore loin de compenser les pertes sur d'autres compartiments de son activité

Source : New York Post