Les solutions logicielles antispams du marché mais aussi celles qu'hébergent les FAI ne font après tout que leur travail. Mais à trop vouloir filtrer, ça passe mal...

Antispam Car c'est un fait et les sociétés marketing le dénoncent depuis 2002. A vouloir interdire l'accès aux messageries des emails publicitaires pourtant pavés de bonnes intentions, c'est 40% des publicités qui ne passent plus. Les "faux positifs" (courriels légaux victimes de l'anti-spam), comme on les appelle, patissent de l'efficacité des solutions antispams de plus en plus tatillonnes.

Une étude récente de la société SilverPOP, spécialisée et leader du marché de l'email marketing le démontre, plusieurs maladresses de conception de l'email peuvent aussi être à l'origine de ce blocage.

  • dans 59,68% des cas, l'email ne respecte pas les propriétés d'affichage

  • dans 32 % des cas, il contient des composants interdits : mots clés jugés illégaux, fichiers attachés présentés comme douteux, etc...

  • dans 6,85% des cas, le code html du message comporte des erreurs déclarées critiques et dans 1,61% il est indéchiffrable

Peu de solutions fiables pourraient finalement inverser cette tendance. L'adoption de technologies d'authentification, avec la validation par un organisme tiers s'est révélée efficace pour les messages sous forme de textes mais en grande partie inefficace dès que le message comporte une image.

Reste la solution qui consiste à autoriser l'envoi et la réception par " consentement mutuel " de l'émetteur et du destinataire du courriel. Une solution jugée trop lourde selon SilverPOP. Trop de manipulations !

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Note : l'étude menée par SilverPOP a consisté à observer les messages marketing expédiés par 35 sociétés vers les messageries les plus répandues comme AOL, Earthlink, Gmail, Hotmail, Outlook 2003, Outlook Express 6 et Yahoo! Mail. Le taux de messages bloqués était de 40%. Ce taux était de 42% en 2002.
Source : Silicon