C'est en novembre dernier que l'affaire se noue : une jeune aide-documentaliste d'un établissement scolaire de Vichy entend une conversation qu'elle juge inappropriée de la part de certains professeurs.

Des enseignants se seraient ainsi moqués de certains élèves pendant leur pause déjeuner. La goutte d'eau pour l'employée qui indiquera par la suite que la situation durait de longue date, et qui entraine la publication d'un "coup de gueule " sur sa page Facebook le soir même.

Elle publie alors un simple commentaire : " Combien de pros dans l'Éducation nationale à être désabusés ? ", mais le rapprochement est rapidement fait, et la question lance un large débat rassemblant plus de 3000 intervenants sur le réseau social.

Parmi les intervenants, des professeurs de l'établissement dans lequel elle travaille... Les propos sont récupérés, et transmis à la direction. En conséquence, l'employée a été mise à pied pendant 48 heures avant d'être finalement licenciée pour " faute lourde".

"J'ai été maladroite, je n'aurais pas dû m'exprimer comme ça publiquement et me servir de Facebook comme un défouloir " regrette l'ex-employée qui évoque toutefois "une sanction très forte " au regard des propos.

L'établissement n'a pas souhaité commenter l'affaire, pour l'instant, rien n'indique si l'employée portera le dossier devant un tribunal.