L'Onera et l'Université de Toulouse ainsi que l'Isae-Supaero s'étaient rassemblés pour créer EntrySat, un satellite de petite taille dont le but est d'étudier la rentrée dans l'atmosphère des débris spatiaux. Le satellite, acheminé vers l'ISS et été relâché dans l'espace au cours de la journée d'hier.

EntrySat

Le satellite devrait permettre de mieux analyser la trajectoire des débris spatiaux lors de leur retour sur Terre, mais aussi de mieux comprendre comment ils peuvent se décomposer dans l'atmosphère sous l'effet de la friction. Lancé depuis la partie japonaise de l'ISS, EntrySat va se comporter comme un débris et récolter un ensemble de données.

EntrySat va donc plonger vers la Terre et mesurer sa dégradation durant la phase d'usure de l'orbite puis lors de la rentrée atmosphérique. Les données seront renvoyées et collectées en temps réel avant que le satellite ne se détériore complètement.

ENtrySat 1

Les données devraient permettre de mieux comprendre le comportement des débris spatiaux avec deux objectifs majeurs : disposer d'éléments permettant de fabriquer des engins spatiaux à même de représenter un danger moindre s'ils venaient à ne plus répondre et tenter de mieux anticiper les risques liés à ces débris avec possiblement l'établissement de contre mesures pour éviter les impacts au sol ou les limiter.