La recherche Française en terme de processus d’innovation et de création de valeur dans le secteur des STIC étant assez peu soutenue par l'Etat, ce dernier à décidé de remédier à cet état de fait, et fait preuve de bonne volonté en signant un contrat avec l'INRIA.


Un programme complet
Comprenant que les domaines scientifiques et technologiques ainsi qu’économiques et sociétaux (ingénierie, production, services, défense, sécurité…) sont directement concernés par l'évolution des STIC, l'Etat a lancé un programme sur 4 ans afin de retrouver un peu d'éclat auprès de la communauté de la recherche internationale.

L’informatique et la modélisation seront en particulier au coeur de la science et de l’innovation de demain et c'est pourquoi l'Etat veut investir vraiment plus dans la recherche financée par des fonds publics.

Alors comment s'articule ce plan ' L’INRIA inscrit résolument son action dans une perspective de croissance et organisera sur la période 2006-2009 son activité autour des 4 axes suivants :

  • Réaliser des percées scientifiques et technologiques au meilleur niveau mondial. L’INRIA mettra à jour des indicateurs annuels de production scientifique et présentera chaque année un rapport sur les percées scientifiques et technologiques et leur transfert.
  • Construire des pôles d’excellence de rang international en partenariat avec les établissements de recherche et d’enseignement supérieur. L'INRIA s’impliquera dans la création et le développement des pôles de compétitivité, notamment ceux à vocation mondiale. Il amplifiera sa mission de formation par la recherche et accentuera sa communication vers les publics jeunes et non spécialistes.
  • Accroître l’attractivité de l’institut dans la compétition internationale. L’INRIA souhaite maintenir et développer les collaborations avec les meilleures équipes mondiales et accueillir de nombreux jeunes scientifiques étrangers. Les actions de coopérations seront concentrées sur l’Asie et l’Amérique du Nord.
  • Consolider les fonctions d’appui, développer une politique de ressources humaines et une culture de gestion au service des ambitions de l’INRIA. L'INRIA mènera une politique de croissance en termes de ressources humaines et encouragera la mobilité et animera aussi un réseau des anciens. Sans oublier la promotion de la place des femmes dans les métiers de la recherche.

Pour sa part, l'Etat prévoit de donner à l’INRIA, comme il est spécifié dans le contrat, les moyens d’atteindre sa taille critique, en soutenant la formation des trois nouvelles unités de recherche de Saclay, Bordeaux et Lille avec un accroissement significatif des effectifs dans ces nouvelles unités de recherche.

L'objectif est de faire en sorte que la subvention atteigne en 2009 un montant de 165,7 millions d’euros, compatible avec le doublement des effectifs déjà engagé.

Enfin, un rapport annuel général sera présenté, portant sur les 39 actions définies dans le plan du contrat. Bref, une bonne nouvelle, et une petite lueur d'espoir pour les chercheurs Français.