Juniper research logo L'industrie de l'érotisme (et plus si affinités) a toujours suivi de très près les innovations technologiques, voire à participer à leur diffusion (qui a oublié le minitel rose en France !).

Le téléphone portable ne fait pas exception. Mais jusqu'à présent, il fallait une bonne dose d'imagination ou d'abnégation pour apprécier du contenu sur un écran monochrome et avec des effets sonores basiques. Restaient les services de rencontre par appels ou SMS.

La technologie évoluant, un téléphone portable est désormais capable d'offrir une expérience ludique et interactive. Plus encore, il peut accéder à Internet.

Juniper Research a étudié les nouvelles opportunités présentées par les appareils mobiles pour ce secteur mais aussi les contraintes qui y sont liées.


Une offre variée
L'industrie du contenu pour adultes teste depuis plusieurs années différentes formes de divertissement. SMS / MMS, images, vidéos téléchargées ou en streaming, et bientôt TV Mobile, les canaux de diffusion ne manquent pas.

Les acteurs de ce marché sont encore dispersés, de la petite start-up aux grandes marques établies. Le secteur est immature, mais les grands groupes ont commencé à s'organiser. Entre les contenus soft et hard, le marché du divertissement pour adultes sur mobiles devrait représenter 3.3 milliards de  dollars en 2011.


Facteurs de croissance et contraintes
Le nombre de possesseurs de téléphones portables et la possibilité d'acheter du contenu en toute discrétion sont les principales raisons de succès. Le développement de la 3G, avec ses débits assurant une vitesse de téléchargement élevée et des possibilités de streaming vidéo, sera aussi un facteur décisif.

Mais il faudra affronter de l'autre côté les résistances du public et par ricochet, celle des opérateurs. D'autre part, les téléphones portables étant très utilisés par les jeunes et les adolescents, des mesures de protection et de vérification de l'âge sont nécessaires.

Juniper Research estime que le marché va progresser de 19% annuellement, avec une migration progressive du contenu texte vers les services vidéos et les jeux, qui représenteront 72% de l'offre en 2011 (contre 50% en 2006).

Europe et Asie domineront le secteur. Les USA restent loin derrière malgré leur potentiel, tandis que l'Amérique du Sud représente un bon candidat.