Les médias n'ont de cesse que de se contredire lorsque la thématique du jeu vidéo s'installe, France 2 a d'ailleurs proposé une analyse relativement contradictoire ces derniers jours, allant proposer un " dossier " samedi dernier (19 janvier) dont le titre était " Enquête : les accros à la console " présentant un ensemble de clichés et un discours que chacun a déjà entendu ci et là, puis c'est hier que l'édition du journal de 13h indiquait les bienfaits des écrans des tablettes, PC et autres consoles de jeu auprès des plus jeunes au cours d'un autre reportage.

Mais derrière les médias, les cabinets d'analyse et d'études eux-mêmes ne cessent de changer leurs avis sur l'impact de la pratique des jeux vidéo.

Aussi, dans une nouvelle étude, il apparait que la pratique de jeux vidéo chez les plus jeunes serait davantage bénéfique que de regarder la télévision.

L'université technologique de Queensland aurait ainsi examiné les effets des jeux vidéo et de la télévision sur des enfants âgés de 2 à 5 ans. Deux catégories ont ainsi été créées : l'une passive, et l'autre active. La catégorie dite active fait référence à des contenus stimulant les enfants de façon physique ou mentale.

Les chercheurs auraient ainsi mis en avant que les jeux encouragent les enfants à être physiquement actifs, de par l'excitation générée par l'intrigue proposée, les actions à l'écran ou simplement la nécessité d'intervenir auprès d'une manette de jeu. L'analyse va plus loin en affirmant que la pratique de certains jeux vidéo " peut améliorer les performances scolaires, les talents sociaux et l'estime de soi".

En outre, le docteur Sweetser met en avant que la pratique de jeux nécessitant une interaction avec l'enfant favorise le développement cognitif. Bien que ne se substituant pas aux activités physiques et autres formes d'interaction avec des enfants, les jeux vidéo se montrent plus intéressants que de rester passif devant un téléviseur.

Contenu violent mis à part, il conviendrait ainsi d'orienter les enfants vers la pratique de jeux vidéos plutôt que les laisser scotchés devant un programme TV. Évidemment, rien n'empêche de s'orienter vers d'autres solutions bien plus favorables au développement intellectuel et cognitif des enfants que ces 2 propositions impliquant des écrans, reste que ces derniers sont souvent choisis principalement par facilité pour de nombreux parents.

Source : Mashable