Dans le langage de la Commission européenne, ce sont des gatekeepers. Ces grandes plateformes sont assimilées à des gardiennes avec un rôle de contrôleur d'accès pour la distribution des applications et du contenu aux utilisateurs.

Selon un document consulté par le Financial Times et Reuters, ces gatekeepers pourraient se voir interdire de préinstaller exclusivement leurs propres applications, ou de demander à des tiers de préinstaller exclusivement leurs applications.

Apple et Google seraient particulièrement visés avec la préinstallation de leurs applications - et services - sur iPhone et smartphones Android. Un remède serait par ailleurs que les utilisateurs puissent désinstaller n'importe qu'elle application préinstallée sur smartphone ou même PC.

Néanmoins, il s'agirait d'aller au-delà avec des comportements et pratiques commerciales que les grandes plateformes technologiques devraient éradiquer.

Google,_Apple,_Facebook,_Amazon_Microsoft-GAFAM

Par exemple, le Financial Times écrit que des groupes comme Amazon et Google ne pourraient " pas utiliser les données recueillies sur leur plateforme pour leurs propres activités commerciales, sauf s'ils les rendent accessibles aux utilisateurs professionnels exerçant les mêmes activités commerciales. " En somme, un partage des données avec la concurrence.

Le document évoqué est un brouillon en préparation du Digital Services Act qui doit établir de nouvelles règles afin d'encadrer les responsabilités des fournisseurs de services numériques, plateformes et places de marché en ligne.

Des règles qui sont susceptibles d'entrer en vigueur d'ici la fin de l'année, avec les grandes plateformes américaines en ligne mire.