Avec la collaboration de la Belgique, Grèce, Pologne, Portugal et des États-Unis, l'Office européen de police Europol - qui aide les États membres de l'Union européenne à lutter contre la criminalité et le terrorisme - indique avoir mené le 25 et 26 avril une opération contre le terrorisme en ligne et l'extrémisme.

Europol Dans le cadre de cette opération de 48 heures, plus de 2 000 contenus disponibles dans 6 langues ont été identifiés comme illégaux. Il est notamment question de vidéos de propagande de Daesh et de publications de soutien au terrorisme hébergées sur une cinquantaine de plates-formes en ligne.

Ces contenus ont été signalés aux fournisseurs de service en ligne afin de les supprimer. Au cours de l'opération, Europol indique qu'une nouvelle plate-forme a été identifiée et aurait été mise en place par des réseaux terroristes eux-mêmes. Son propos serait non seulement la propagande mais également le financement d'activités terroristes.

Selon des propos rapportés par l'AFP, le responsable de la communication d'Europol a précisé qu'une enquête est en cours pour déterminer si le groupe Etat islamique et d'autres groupes terroristes mettent en place un réseau social. " Nous cherchons toujours à identifier les détails complets du compte, y compris qui l'a mis en place et dans quel but. "

Cela ne veut vraisemblablement pas dire que de tels groupes vont déserter des réseaux sociaux grand public comme Facebook et Twitter pour leur propagande, et où les opérations de nettoyage s'intensifient. Mais il faudra voir dans quelle mesure le supposé réseau social de Daesh va complexifier la tâche des autorités.