Telephone portable Il y a quelques jours de cela, le 26 septembre dernier, l'extension de nom de domaines .mobi a été rendue accessible aux particuliers.


L'extension .mobi
Cette extension de noms de domaine a été mise au point dans le but de faciliter la consultation des pages Web sur les téléphones portables.

Au mois de juillet 2005, sa mise en place a reçu le feu vert de l'ICANN ( Internet Corporation For Assigned Names and Numbers ), organisme international à but non-lucratif créé le 18 septembre 1998 par le vice-président américain Al Gore et chargé de l'attribution de plus de 250 noms de domaine - .org, .net, .com, ... - et des adresses IP ( Internet Protocol ).

C'est le consortium mTLD ( mobile Top Level Domain ) regroupant de grands groupes du secteur des technologies mobiles, à savoir Ericsson, GSM Association, Google, Hutchison, Microsoft, Nokia, Orascom Telecom, Samsung Electronics, Syniverse, Telefónica Móviles, TIM ( Telecom Italia ), T-Mobile et Vodafone, qui est chargé de sa gestion.


75.000 enregistrements

Selon nos confrères de Domaines.info, depuis le lancement de l'extension, au mois de mai dernier, ce sont 75.000 enregistrements en .mobi qui ont été effectués. Si l'on retire les 13.000 ayant été faits durant la période réservée aux organisations et aux entreprises, ce sont 62.000 réservations de noms de domaines qui ont été faites depuis cette ouverture au grand public. Un petit succès donc.


De la procédure judiciaire dans l'air...

L'une des principales raisons du prix élevé appliqué à cette extension de nom de domaine est la lutte contre les enregistrements abusifs souvent effectués par certains bureaux d'enregistrements peu scrupuleux, avec pour unique but de revendre les noms de domaines très prisés à prix élevé.

Or, l'un des premiers constats est que certains registrars, pour la plupart d'origine canadienne et chinoise, n'ont pas manqué le lancement et en ont profité pour réserver en masse les noms de domaine en rapport avec des marques très connues.

Des conflits, et les procédures judicaires qui en découlent, sont donc à prévoir par la suite.