Pendant que s'ouvrent des fenêtres d'exemption pour autoriser le test et l'usage de drones pour certaines activités, la réglementation générale préparée par la FAA (Federal Aviation Administration) s'annonce plutôt restrictive.

DHL drone  Entre l'obligation d'un certificat pour les pilotes et les contraintes de vol imposées, à savoir un plafond maximum de 500 pieds (150 mètres d'altitude), un fonctionnement autorisé seulement durant les heures de travail en journée et un vol à vue du pilote, les rêves de drones commerciaux livreurs de colis comme peut en rêver Amazon n'ont aucune chance de se développer dans ce contexte.

Il ne s'agit encore que d'une analyse économique repérée sur le site de la FAA avant son retrait mais il va dans le sens d'indications antérieures suggérant que l'autorité ne compte pas laisser le jeune segment des drones se développer hors de tout contrôle.

La régulation finale ne doit pas être proposée avant fin 2016 et sera valable pour tous les drones pesant moins de 55 livres (25 kg), alors que les acteurs industriels espéraient une différenciation par rapport aux drones de loisir.

Une telle réglementation, qui peut répondre à de multiples scénarios commerciaux (inspection, prises de vue...) ne peut convenir à un usage des drones pour de la livraison distante ou de la logistique, en dehors de cas très spécifiques, comme souhaiteraient le proposer Amazon et d'autres acteurs. La FAA justifie sa position et sa réflexion autour de l'usage des drones par le nécessaire équilibrage entre perspectives économiques et respect des droits des citoyens.