Introduit à 38 dollars au mois de mai, le cours FB du réseau social Facebook n'a depuis cessé de perdre de la valeur, malmenant la valorisation du groupe et la fortune personnelle de son patron, Mark Zuckerberg. L'une des plus grosses entrées en bourse de l'Histoire, très attendue depuis plusieurs années, et que les investisseurs voyaient comme une valeur sûre, est loin d'avoir généré la richesse espérée.

Même si une valeur boursière s'apprécie sur un intervalle de temps large, le passage du cours sous la barre des 22 dollars n'est pas fait pour rassurer. Certes, le contexte économique reste difficile et le cafouillage des premières heures de cotation n'ont pas aidé le titre à maintenir sa valeur, mais il y a aussi les doutes sur le modèle économique du réseau social avec l'impact des utilisateurs mobiles qui génèrent moins de revenus publicitaires.


Fin du lock-up
_facebook_logo  Cette semaine, une autre source d'inquiétude pèse sur le cours : la fin de la période du " lock-up ", qui empêchait les premiers investisseurs de vendre leurs actions immédiatement après l'entrée en bourse. Ce sont 271 millions d'actions qui vont pouvoir être échangées, pour une valeur totale de 5,75 milliards de dollars.

A voir maintenant comment vont se comporter ces investisseurs. Certains devraient conserver leur participation en attendant des jours meilleurs et pour continuer de peser sur la direction du réseau social. D'autres, s'ils ne croient pas en une remontée à plus long terme du cours, pourraient être tentés de vendre leurs actions dès maintenant, diluant sa valeur et amplifiant sa baisse.

Depuis son entrée en bourse, Facebook a fait plusieurs annonces pour tenter d'améliorer les revenus du versant mobile de son activité qui pèse encore très peu dans son chiffre d'affaires alors que les utilisateurs du réseau social sont de plus en plus nombreux à passer uniquement par leurs appareils mobiles pour s'y connecter.