Les près de 1,5 milliard d'utilisateurs du réseau social sont habitués d'aimer les contenus grâce au célèbre bouton " J'aime ". Hormis dans les commentaires, les sentiments négatifs n'ont pas véritablement leur place sur Facebook.
Pourtant, depuis des années, de nombreux utilisateurs réclament l'arrivée d'un bouton " Je n'aime pas ". Celui-ci a fait l'objet de maintes rumeurs mais Mark Zuckerberg y a toujours été hostile. C'est donc quasiment une révolution qui est en marche sur Facebook.
Répondant à une question sur davantage d'options que seulement un bouton " J'aime " (Like) dont un bouton " Je n'aime pas " (Dislike), le PDG et cofondateur de Facebook a déclaré : " Aujourd'hui est un jour spécial car aujourd'hui est le jour où je peux réellement dire que nous y travaillons, et nous sommes très proches d'un test. "
Il faut cependant apprendre à décoder le Mark Zuckerberg et il paraît peu probable qu'un bouton " Je n'aime pas " à proprement parler voit effectivement le jour. Il s'agira avant tout de permettre " d'exprimer de l'empathie " et point de négativité.
Mark Zuckerberg donne l'exemple du " partage de quelque chose de triste " comme " la crise des réfugiés qui vous touche ou le décès d'un proche ". " Vos amis veulent être en mesure d'exprimer qu'ils comprennent. […] Je pense donc qu'il est important de donner aux gens plus d'options qu'un simple Like comme un moyen rapide de partager ce qu'ils ressentent sur une publication. "
Pour exprimer de l'empathie, le nouveau moyen sera d'abord testé de manière restreinte, puis éventuellement déployé à plus grande échelle. Mark Zuckerberg n'a pas précisé un calendrier.
