Facebook logo Pour ceux qui ne connaissent pas encore Facebook, il s'agit, à l'instar de MySpace, d'un réseau social où tout un chacun peut créer un profil personnel dans le but de se faire connaître des autres membres et de tisser des liens en fonction des affinités. Apparu en 2004, aux États-Unis, il compte à présent plus de 60 millions de membres et se positionne en tant que deuxième réseau social derrière MySpace et ses 100 millions d'utilisateurs.

Si les États-Unis sont les plus représentés sur Facebook, ce qui s'explique par le fait que le site soit apparu dans ce pays et son grand nombre d'habitants, ce n'est pourtant pas là qu'il rencontre le plus grand succès. En effet, le Canada, bien que deuxième pays utilisateur du site, compte 8 millions d'usagers. Cela représente tout de même près d'un quart de sa population.

Greg Elmer, directeur du laboratoire de recherche sur l'impact culturel des technologies de l'information à l'université Ryerson de Toronto dont les propos ont été cités par l'agence de presse AFP : " Les Canadiens ont une plus grande affinité avec Facebook. Facebook consiste à retrouver vos amis alors qu'un site comme MySpace vise à se présenter soi-même aux autres. La communication et la socialisation en ligne me semblent plus canadiennes que l'autopromotion du soi à laquelle les jeunes Américains sont éduqués. "

Toronto : ex-ville Facebook
En effet, au mois de mai 2007, Toronto, capitale de la province d'Ontario, était la ville où l'on comptait le plus d'utilisateurs Facebook. Une situation qui pouvait s'expliquer, entre autres, par le grand nombre d'universités et sa diversité ethnique. Sur 5 millions d'habitants, la moitié serait des immigrants qui pour bon nombre d'entre eux " utilisent des sites de socialisation pour maintenir le contact à l'étranger ou en développer sur place ".

Si la ville a depuis perdu son statut de première ville Facebook au profit de Londres, le succès est toujours là et tel que " les autorités de la province d'Ontario, la plus peuplée au Canada et dont Toronto est la capitale, ont bloqué depuis mai l'accès au site aux employés gouvernementaux pendant les heures de travail ". Ce qui n'empêche pas les politiques de continuer à multiplier les " amitiés ". Stephen Harper, le premier ministre canadien, compte par exemple 6 800 contacts.


Facebook aurait un impact dans la vie réelle
La notion d'amitié façon Facebook est visiblement prise au sérieux si l'on en croit Phillip Jeffrey, étudiant à l'Université de Colombie-Britannique qui planifie d'écrire sa thèse de doctorat sur ce site de socialisation, cité par l'AFP : " Si Facebook est le principal outil utilisé par vos amis pour communiquer entre eux et que vous n'en êtes pas membres vous pouvez être exclu socialement. "

Une analyse qui laisse relativement perplexe...
Source : AFP