En mars 2010, un commercial en assurances a été licencié par son employeur au motif qu'il " aurait saisi de faux rendez-vous auprès de clients et de prospects, dans son agenda et dans son compte-rendu d'activité pour justifier des absences sur son lieu de travail ", rapporte Ouest France.

Au prud'hommes de Guingamp, l'homme a tenté de contester son licenciement, l'estimant abusif. Peine perdue pour celui-ci qui espérait obtenir plus de 11 400 euros de dommages-intérêts. Pire, il a été condamné à verser 15 800 euros à son ancien employeur.

Peu de temps après son licenciement, il avait créé un profil Facebook sous le pseudonyme de Tamertume via lequel il a diffamé son ancien patron. Ouest France évoque des " dénigrements ciblés et répétitifs ", et de s'être arrangé afin qu'ils soient " accessibles à la direction générale du cabinet d'assurances, ses concurrents et aux médias ", sans compter des emails envoyés au réseau professionnel de son ex-patron.

Une vengeance qui va donc lui coûter cher, les prud'hommes évoquant une amende pour déloyauté. D'après Europe 1, l'homme a décidé de faire appel. Pour l'avocate de l'employeur :

" Il pensait sûrement passer à travers les mailles du filet puisqu'il avait utilisé des pseudos et qu'il en changeait régulièrement pour éviter qu'on ne le trouve. [...] Ça veut dire que la Toile n'est pas un lieu de règlement de comptes. Ça peut retomber sur le nez de celui qui l'utilise à mauvais escient. "