" Aujourd'hui, Facebook s'engage enfin à plus de transparence et à utiliser un langage simple dans ses conditions d'utilisation ", se félicite Vera Jourova. Elle souligne qu'un groupe voulant regagner la confiance des utilisateurs après un scandale comme Cambridge Analytica ne devrait pas se cacher derrière un " jargon compliqué et juridique sur la façon dont il fait des milliards sur les données des gens ".

La commissaire européenne à la Justice, aux Consommateurs et à l'Égalité des genres déclare que désormais, " les utilisateurs comprendront clairement que leurs données sont utilisées par le réseau social pour vendre des publicités ciblées. "

À la suite de l'affaire Cambridge Analytica et d'une enquête, la Commission européenne et des autorités nationales de protection des consommateurs avaient demandé à Facebook d'informer clairement les consommateurs de la manière dont le réseau social est financé et des revenus générés.

Manifestement satisfait des engagements pris, l'exécutif européen écrit notamment que Facebook va introduire dans ses conditions d'utilisation un nouveau texte expliquant que ses services sont gratuits en échange de l'accord des utilisateurs de " partager leurs données et d'être exposés à des publicités commerciales. "

Parmi d'autres points qui seront explicités, la " responsabilité du réseau social en cas de négligence. " L'exemple cité est celui de données ayant été mal traitées par des tiers. Facebook à jusqu'à la fin du mois de juin prochain pour amender ses conditions d'utilisation. Une mise en œuvre qui se fera sous étroite surveillance.

En période de reconquête pour redorer son image, Facebook précise que les éclaircissements demandés ne s'appliqueront pas seulement en Europe mais à l'échelle mondiale.