" Au-delà des paramètres de confidentialité établis ", Facebook doit " obtenir le consentement des utilisateurs avant de partager leur information ". Sous-entendu un consentement explicite. Avec plus de clarté dans son programme de confidentialité, c'est la teneur principale de l'accord que le réseau social de Mark Zuckerberg a finalisé avec la Federal Trade Commission. 

Cet accord était en discussion depuis le mois de novembre dernier. Pendant une durée de vingt ans, Facebook subira des audits indépendants tous les deux ans afin de vérifier qu'il se conforme aux termes de l'accord. Facebook risque une amende de 16 000 dollars pour chaque infraction constatée.

À la suite de plaintes, une enquête avait été engagée fin 2009 par l'autorité américaine. Des changements dans les paramètres de confidentialité de Facebook avaient notamment exposé publiquement des données personnelles d'utilisateurs pourtant configurées pour être non publiques.

Parmi d'autres reproches, des applications tierces qui pouvaient accéder à plus de données que nécessaire, des photos et vidéos censées être supprimées lors de la désactivation / suppression d'un compte qui ne l'étaient pas, la promesse non tenue de ne pas partager des informations personnelles avec les annonceurs.

Mark Zuckerberg a bien consenti que " quelques erreurs " ont été commises. Pour autant, l'accord ne constitue pas un aveu de culpabilité de Facebook au regard de la loi. Le réseau social aux désormais 955 millions de membres a réfuté les allégations de la FTC.