facebooklogo Le mois dernier, un entreprenaute et développeur australien pointait du doigt le comportement suspect de plusieurs cookies liés à Facebook. Pour Nik Cubrilovic, même après déconnexion du réseau social, ces cookies permettaient le pistage de l'utilisateur notamment grâce au bouton J'aime ou autres widgets Facebook proposés par des sites.

Quelques jours après ces accusations, Facebook a modifié le comportement de trois cookies contenant les identifiants uniques des utilisateurs lorsqu'ils se déconnectent. Facebook a néanmoins assuré que l'information concernée ne pouvait pas être utilisée à des fins de traçage. Cependant, cette affaire a laissé... des traces.

La semaine dernière, une femme qui réside dans l'État du Mississippi aux États-Unis a déposé une plainte. Elle rejoint ainsi un nombre croissant d'utilisateurs qui ont décidé de poursuivre le réseau social pour violation de la législation sur les écoutes téléphoniques, et d'accuser Facebook d'avoir enregistré son historique de navigation sans sa permission.

Des plaintes similaires avaient déjà été déposées au Kansas, dans le Kentucky et en Louisiane. De quoi entrevoir la possibilité d'une action collective qui - le cas échéant - pourrait coûter cher à Facebook en fonction de l'ampleur de cette action. ZDNet évoque notamment des dommages-intérêts de 100 dollars par jour ( où des données ont été indument obtenues ) pour chaque membre de l'action collective.