C'est devenu récurrent au cours de cette année. Une nouvelle fois, le groupe de Mark Zuckerberg est mis en cause par la presse pour sa gestion cavalière des données des utilisateurs. Facebook répond dans la foulée en démentant cette fois-ci la charge du New York Times.

Facebook-pub-ciblage " Pour être clair, aucun de ces partenariats ou fonctionnalités n'a donné accès à ces entreprises à des informations sans la permission des utilisateurs, ni enfreint notre accord de 2012 avec la FTC ", déclare Facebook dans un communiqué.

Dans un article, le New York Times écrit que des documents internes - que le quotidien a consultés - montrent que pendant plusieurs années, le réseau social a donné à Microsoft, Amazon, Apple, Netflix, Spotify et d'autres un accès beaucoup plus large aux données des utilisateurs que révélé.

D'après le New York Times, Facebook a par exemple permis au moteur de recherche Bing de Microsoft d'avoir accès à pratiquement tous les noms d'amis Facebook d'utilisateurs sans leur consentement, tandis qu'Amazon pouvait obtenir les noms et informations de contact d'utilisateurs via leurs amis.

Pour Spotify, Netflix et la Royal Bank of Canada, le New York Times évoque même la possibilité de lire, écrire et supprimer des messages privés d'utilisateurs, ainsi que voir tous les participants sur un fil de discussion.

Quelque 150 sociétés en tout auraient bénéficié de telles largesses par rapport à la politique générale de confidentialité, sous couvert d'offrir des services. En contrepartie, Facebook aurait amélioré ses expériences sociales.

Les plus connues de ces sociétés réagissent en assurant qu'elles n'étaient pas au courant de ce type d'accès, et qu'il n'y en a pas eu une exploitation.