Ainsi, des chercheurs de l'Université de Cambridge et Microsoft Research ont récolté un ensemble de données provenant d'utilisateurs de Facebook. Des données principalement composées des « j'aime » et récoltées depuis l'application MyPersonality.

Facebook phone  Ces données sont actuellement étudiées pour savoir dans quel but elles pourraient être utilisées, et le premier constat est sans appel : en traquant uniquement les choses que les utilisateurs disent « aimer » sur Facebook, les chercheurs sont actuellement capables de déterminer les orientations sexuelles, l'appartenance ethnique, les penchants politiques, ou encore la religion d'un utilisateur avec une précision de 80%.

Dans l'absolu, les résultats et la méthode sont présentés comme un outil formidable pour les démographes et les statisticiens, la base de données des « Like » se présentant comme une gigantesque bibliothèque d'information à classifier et permettant de déterminer divers penchants des utilisateurs.

Mais ces données peuvent également être utilisées à des fins marketing, voir à un éventuel système de fichage informatique quel qu'il soit. Le simple fait « d'aimer » sur Facebook donne ainsi des marqueurs clairs sur les traits de personnalité des utilisateurs, et les recroisements semblent finalement assez simples d'accès.

S'il vous fallait une nouvelle bonne raison d'user des réseaux sociaux avec prudence, voici qui est tout trouvé.

Source : The Verge