Le réseau social à plus d'un milliard d'utilisateurs dans le monde a levé le voile mardi sur son fameux mystère. Un moteur de recherche social et interne du nom de Graph Search.

Avec Graph Search, Facebook ne propose pas un Google-killer dans la mesure où il se cantonne à rechercher dans les contenus publiés par les membres du réseau social sans indexer le Web. Néanmoins, Bing du partenaire - et actionnaire minoritaire - Microsoft est intégré pour s'occuper du Web.

Graph Search répond à des questions posées de manière naturelle plutôt que des requêtes constituées d'une association de mots clés. Des questions qui tournent bien évidemment autour de la notion d'activités sociales et centrées autour des personnes, photos, lieux et centre d'intérêts.

Facebook-Graph-Search

Si Graph Search ( en bêta sur invitation et en anglais ) est une bonne nouvelle pour les utilisateurs de Facebook tant la fonctionnalité de recherche actuelle fait figure de dinosaure, les investisseurs paraissent pour le moment moins séduits.

À la bourse de New York, l'action Facebook a chuté à moins de 30 dollars après l'annonce de Graph Search pour finalement terminer à 30,10 dollars. Une baisse de -2,74 % sur la journée de mardi alors que l'action connaissait une embellie au gré des dernières rumeurs.

Les investisseurs ont manifestement été déçus. Il faut dire qu'ils misaient plus sur une annonce dans le mobile - la priorité affichée par Facebook - ou une nouvelle annonce pour la monétisation.

Pourtant, Graph Search a du potentiel comme au niveau de la publicité qui pour le moment n'en fait pas partie. La réussite de Graph Search sera toutefois conditionnée par la propension des utilisateurs à partager du contenu.

Quoi qu'il en soit, Facebook a sans doute eu raison de montrer avec Graph Search qu'il s'intéresse aussi aux utilisateurs et pas seulement aux investisseurs. On commençait à en douter.