PandaLabs a détecté la propagation qualifiée de " massive " d'une fausse alerte virale parmi les utilisateurs de Facebook, dont le compte est récemment monté à 400 millions. Facebook est une nouvelle fois plus ou moins pointé du doigt par un spécialiste de la sécurité informatique, ce qui commence à devenir une mode. Pourtant, en l'occurrence, Facebook pâtit surtout de sa popularité.

PandaLabs explique en effet que : " la fausse alerte se propage par email et de nombreux utilisateurs la transfèrent à leurs contacts ou la publient sur leur mur Facebook, contribuant à la diffusion de cette fausse information ".

Le texte est en anglais et laisse croire que si Facebook tourne au ralenti, cela est dû à la présence d'un nuisible interne. Le plus étonnant est toutefois qu'aucun lien n'est affiché dans le message et le véritable piège intervient quand l'utilisateur tente d'en savoir plus sur la menace : " le risque est grand qu'ils parviennent sur des sites pirates conçus pour télécharger des faux antivirus ". Les cybercriminels savent en effet abuser des méthodes d'optimisation SEO ( Search Engine Optimization ) afin de bien positionner dans les résultats renvoyés par les moteurs de recherche, des pages Web malveillantes.

La technique cybercriminelle ici alambiquée avec une forme d'incitation à la diffusion via Facebook fera peut-être des émules. Si PandaLabs nous informe aujourd'hui de cette alerte, Facebook a déjà mis un terme fin janvier à la propagation des messages incriminés. D'autres à venir ?