facebooklogo Deux informations qui ne sont pas forcément à rapprocher l'une de l'autre, mais l'actualité fait qu'elles sont toutes les deux médiatisées dans le même laps de temps. Une nouvelle fois, on parle de Facebook, le réseau social à plus de 750 millions de membres.

Mais parmi ces 750 millions de membres, tous ne sont pas les bienvenus. Généralement, Facebook rechigne à passer des accords avec les administrations, considérant que les clauses dans ses conditions d'utilisation sont amplement suffisantes.

On se souviendra par exemple de l'annonce précipitée du ministre français de l'Éducation nationale d'un accord pour la suppression des comptes d'élèves reconnus coupables de harcèlement envers des camarades. Aucun accord en réalité ( pas de signature de Facebook ), même si Facebook a plus ou moins donné son assentiment via sa présence.

Accord ou pas ? En Californie, l'administration pénitentiaire a annoncé en début de semaine que Facebook a accepté de supprimer les comptes actifs de détenus qui seront portés à sa connaissance. Le California Department of Corrections and Rehabilitation ( CDCR ) parle d'une " nouvelle coopération entre les forces de l'ordre et Facebook " afin d'aider à " protéger la communauté et éviter de nouvelles victimes ".

Le CDCR précise que les détenus sont autorisés à posséder un profil Facebook dans la mesure où il a été créé avant leur incarcération. Par contre, si preuve est apportée que le compte a été utilisé pendant la période de détention - y compris via la mise à jour par un tiers -, Facebook Security le désactivera.

D'après le CDCR, " l'accès aux médias sociaux permet aux détenus de contourner nos méthodes de surveillance et de poursuivre leurs activités criminelles ". Cela est notamment possible grâce aux téléphones mobiles qui sont de plus en plus entrés en fraude dans les prisons.


Un outil pour rechercher des criminels
Pour rester dans le domaine de l'autorité, l'AFP nous informe que jusqu'à fin août, la police de Hanovre en Allemagne teste un compte Facebook afin de rechercher des criminels. Cette expérimentation lancée en février a permis de résoudre six affaires.

" La plupart des gens impliqués dans des affaires criminelles sont jeunes : l'auteur, la victime et le témoin. Et Facebook réunit exactement le public que nous cherchons à atteindre ", a déclaré un porte-parole de la police de Hanovre.

La page Facebook de la police de Hanovre affiche près de 23 500 fans.