facebooklogo BBC News rapporte que Facebook a expérimenté pendant trois mois un mécanisme d'alerte contre le suicide. Cette initiative est née suite au cas de Simone Back qui est décédée le jour de Noël après une overdose. Sur Facebook, elle avait annoncé son intention de se donner la mort mais personne n'avait donner l'alerte en dépit de commentaires.

Outre-Manche, le système d'alerte a été mis en place en collaboration avec l'association Samaritans selon qui plusieurs personnes l'ont utilisé pendant une phase de test, et a priori pas de fausses alertes comme on aurait pu le craindre. Lorsque l'alerte est donnée, un modérateur Facebook en prend connaissance et décide le cas échéant de prévenir la police.

En français dans le texte, on trouve aussi trace sur Facebook d'un formulaire pour signaler du contenu de nature suicidaire. L'utilisateur doit renseigner plusieurs champs et il est indiqué : " tout contenu de nature suicidaire doit être immédiatement signalé aux forces de l'ordre. Un administrateur Facebook vérifiera votre rapport et prendra les mesures nécessaires ".

Dans l'aide, une page est aussi consacrée à la prévention du suicide. Elle propose notamment un lien vers le site  http://www.befrienders.org où l'on peut avoir accès à une liste d'associations par pays, dont SOS Amité ou Suicide Écoute pour la France.

Facebook n'est pas le seul lieu du Web où un internaute peut annoncer son intention de se suicider. Au Japon, un jeune homme s'est donné la mort en direct via le service de live streaming Ustream après avoir annoncé son acte quelques jours auparavant. Mais quand on axe son réseau social sur celui des amis, peut-être Facebook se sent-il obligé de tenter quelque chose.