D'après Bloomberg, Facebook, WhatsApp et d'autres plateformes de réseaux sociaux basées aux États-Unis vont être dans l'obligation de partager des messages chiffrés avec les autorités britanniques dans le cadre d'un nouveau traité entre les USA et le Royaume-Uni.

Ce traité est en cours de finalisation et devrait être officialisé dans le courant du mois prochain. La mesure s'appliquera à des enquêtes dans le cadre d'actes criminels graves, dont en lien avec le terrorisme et la pédophilie.

Les détails de l'accord sont encore flous. Bloomberg rappelle en tout cas l'opposition de Facebook aux backdoors susceptibles de fragiliser la sécurité et la protection de la vie privée pour l'ensemble des utilisateurs.

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" Les politiques gouvernementales comme le Cloud Act permettent aux entreprises de fournir les informations disponibles lorsque nous recevons des demandes légales valides et n'obligent pas les entreprises à créer des backdoors ", écrit Facebook.

CNET indique que le service de renseignement britannique avait proposé un moyen pour la police d'accéder à des messages privés sans casser le chiffrement en permettant l'infiltration d'un agent dans un groupe de discussion à l'insu des autres participants.

Fin 2018, l'Australie a adopté une législation pour contraindre les entreprises technologiques à aider les autorités à avoir accès à des communications chiffrées de suspects de crimes graves.