" Le but principal de notre propos était d'être drôle " a avoué Mischa Spiegelmock dans un communiqué publié sur Mozilla.org hier après-midi suite au canular de ce week-end.

" Nous avons mentionné notamment qu'il y avait une vulnérabilité précédemment connue dans Firefox qui pourrait résulter au final en l'exécution de code à distance. Cependant, le code que nous avons présenté n'a aucun effet et je n'ai personnellement pas réussi à exécuter du code avec celui-ci, ni ne sait si quelqu'un l'a déjà fait. (...) Je n'ai pas réussi à faire faire au code quelque chose qui puisse causer plus qu'un plantage du navigateur ou une trop grande consommation de ressources, et je ne l'ai certainement pas utilisé pour prendre le contrôle d'un ordinateur à distance et exécuter du code arbitraire " a développé Spiegelmock.

Un porte-parole de Mozilla a indiqué à nos confrères de Betanews que " Mozilla prend avec méticulosité des mesures pour maintenir la sécurité dans Firefox, et a immédiatement enquêté ce week-end suite à cette annonce ". Window Snyder, récemment débauchée de Microsoft pour gérer la sécurité dans les produits Mozilla a tout de même indiqué que les investigations iraient jusqu'au bout assurant que chaque chose a besoin d'être épluchée.

En ce qui concerne le collègue de Spiegelmock, il a de son côté pris ses distances ajoutant hier : " Je n'ai pas trouvé 30 vulnérabilités non dévoilées dans Firefox. Je n'ai aucune vulnérabilité non dévoilée de Firefox. La personne qui a parlé avec moi a affirmé ceci, et je n'ai honnêtement aucune idée s'il les a ou non ". Notez que les deux compères n'avaient pas développé leurs discours ensemble lors de cette conférence mais l'un à la suite de l'autre.

Spiegelmack a présenté ses excuses " à chaque personne impliquée " et il " espère avoit clarifié autant que possible " la situation.