C'est une affaire qui n'est pas sans rappeler la fusillade de San Bernardino en 2016 en Californie et les éléments qui ont suivi : le FBI vient de contacter Apple pour que la firme déverrouille l'accès à l'iPhone de Mohammed Saeed Alshamrani, un militaire saoudien soupçonné d'avoir tué trois personnes sur la base militaire de Pensacola en Floride en décembre dernier.

iPhone SE2

L'action a été considérée comme un acte terroriste par le FBI qui en appelle ainsi à la coopération d'Apple afin de débloquer le smartphone de l'auteur des faits afin de mener une enquête et d'éventuellement pouvoir remonter une filière terroriste.

Si la justice a autorisé l'accès aux données du smartphone de l'assaillant, les spécialistes du FBI se heurtent à la sécurisation de l'iPhone qui refuse de délivrer ainsi ses secrets. Apple pour sa part annonce être en mesure d'accéder et de partager les données stockées dans son service iCloud, mais ne peut et ne souhaite pas déverrouiller les iPhone à distance, éléments qui jouerait évidemment en sa défaveur auprès de ses clients.

Dans l'affaire de San Bernardino, le FBI avait fini par se pencher vers une société tierce spécialisée dans le hack de la sécurité des appareils d'Apple. Mais il semble qu'Apple a révisé sa copie depuis plusieurs versions d'iOS en renforçant la sécurité de ses appareils.