PicoChip logo Les femtocells, ces cellules 3G de taille réduite destinées à équiper les habitations et les locaux d'entreprises pour fournir des services voix et data de qualité, ne verront pas le jour avant 2009 au mieux. De nombreux problèmes intrinsèques restent à régler, parmi lesquels la configuration de l'appareil et son interaction avec le réseau cellulaire existant.

La société PicoChip vient d'annoncer trois solutions logicielles pour femtocells permettant de régler en partie ces problèmes et donc d'accélérer théoriquement le déploiement des services femtocells. Les trois solutions, PC8210, PC8211, et PC8810 permettent de détecter ( " sniffer " ) respectivement les réseaux WCDMA, GSM et TD-SCDMA ( la norme 3G chinoise ), pour s'y adapter.


Vers une gestion simplifiée des femtocells ?
Cette fonction d'écoute réseau est essentielle dans le fonctionnement des femtocells pour en assurer la synchronisation et le handover ( transfert transparent des appels d'une cellule à une autre ). Elle pourra également servir aux futures fonctions d'adaptation automatique du réseau cellulaire ( SON ou Self Organizing Network ).

Jusqu'à présent, la planification des architectures réseau des opérateurs était longue et compliquée, avec des paramètres fixés à l'avance pour les nouveaux noeuds de réseau. Le SON doit assurer un réglage plus fin et adapté aux conditions locales.

Les opérateurs pourront ainsi gérer leur propre fonctionnalité SON et s'assurer que les femtocells ne produiront pas d'interférence avec le macro-réseau cellulaire, par des mécanismes d'auto-configuration. D'autre part, les solutions de PicoChip permettent de gérer le handover sur des réseau multiples 2G et 3G, permettant par exemple à un appel débuté en 3G sur une femtocell de basculer sur le réseau 3G GSM d'un opérateur.