France telecom Tous les acteurs de l'Internet ne disposent pas du même budget de développement. En matière de fibre optique, tous n'ont ainsi pas les moyens d'injecter les dizaines, voire centaines, de milliers d'euros qui sont nécessaires à la mise en place des infrastructures. Souvenez-vous de l'entrée timide d'Alice sur ce marché.

Évoquant le souhait d'accélérer le déploiement rapide et équitable du réseau optique en France, mais souhaitant surtout éviter toute sanction de l'ARCEP ( Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes ) pouvant se traduire par la scission du groupe, ce que demandent Iliad et d'autres afin de garantir un accès plus équitable à ses infrastructures, France Télécom a annoncé vouloir l'ouverture de ses fourreaux, les gaines où passe la fibre optique, à ses concurrents.


Fibre Free et Neuf Cegetel doivent faire de même
Le projet, pour le moment proposé au régulateur national, afin d'être soumis à une consultation publique, pourrait se traduire par le lancement d'une offre commerciale de gros disponible d'ici la fin de l'année.

En bon élève, France Télécom en demande autant aux autres acteurs, à savoir Free et Neuf Cegetel. Une demande à juste titre, puisqu'il n'y pas de raison que tout le monde n'y mette pas du sien. À ce rythme-là, les 27 % de très haut débit en Europe de l'Ouest, en 2015, ne font plus figure d'utopie.