Fin 2011, la France compte 655 000 abonnés au très haut débit fixe, en comptabilisant les abonnements en fibre optique jusqu'à l'abonné ( FTTH ) ou immeuble ( FTTB ), et ceux en fibre optique avec terminaison en câble coaxial comme pour Numericable.

Appartenant aux services du Premier ministre, le Centre d'analyse stratégique ( CAS ) souligne que cela représente environ 2 % de l'ensemble des abonnés. Néanmoins, ce sont 5,9 millions de foyers qui sont raccordables, soit 21 % des foyers.

S'appuyant sur une étude réalisée à sa demande par l'IDATE, le CAS estime que la qualité du réseau cuivre avec l'ADSL explique " pour partie la modestie du taux de pénétration " rencontré. Satisfaits de l'ADSL, les abonnés n'éprouvent pas forcément la nécessité de changer même s'ils en ont la possibilité.

fibre-optique En comparaison à la situation internationale pour le déploiement de réseaux d'accès en fibre, le constat pour la France est " assez médiocre " selon l'IDATE. Mais comparaison n'est pas forcément raison.

Si la France est " très en retrait " par rapport à des pays comme la Corée du Sud et le Japon, et " en retard " par rapport à un pays comme les États-Unis, elle est néanmoins considérée comme dynamique sur le marché du très haut débit. L'IDATE recommande ainsi une " certaine stabilité du cadre arrêté ".

Rappelons les objectifs de l'État qui sont de 70 % de la population raccordée en 2020 et 100 % à l'horizon 2025.

Dans son étude, l'IDATE a publié le tableau ci-dessous du nombre d'abonnés haut débit et très haut débit pour les quatre principaux opérateurs français. Les chiffres sont de juin 2011. Pour le haut débit, Orange est en tête, tandis que pour le très haut débit Numericable se taille la part du lion :

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