Avec un chiffre d'affaires de 5,51 milliards de dollars, en hausse de 6% par rapport au premier trimestre 2008, Google est parvenue à maintenir sa croissance malgré le climat économique incertain. Certes, le résultat est légèrement moins bon qu'au trimestre précédent, une première pour le géant de la recherche, mais il dépasse les attentes analystes.

La croissance de Google s'est ralentie avec la crise économique mais la société tient bon, ce que confirme Eric Schmidt, son CEO :

" Aucune entreprise n'est à l'abri de la crise. Google en ressent  comme les autres l'impact. Les utilisateurs continuent de faire des recherches sur le Web mais ils achètent moins. Malgré le contexte économique difficile, on peut dire que Google a réalisé un bon trimestre. "

Conséquence de son contrôle des coûts et du fait que les revenus publicitaires, bien qu'en baisse, restent très concentrés sur le Web, le bénéfice net s'élève à 1,42 milliard de dollars, contre 1,31 milliard de dollars au premier trimestre 2008, représentant un bénéfice par action de 4,49 dollars.


La publicité en ligne, refuge des annonceurs

Selon Sameet Sinha, analyste chez JMP Securities, dont les propos sont rapportés par Reuters, " les publicitaires contrôlent mieux leurs budgets et ont une meilleure compréhension de leur activité dans les conditions actuelles ; ils délaissent la presse et la télévision et reviennent en ligne ; Google obtient de ce fait une part de marché disproportionnée. "

Comme les autres aussi, Google a commencé à licencier du personnel sur certaines de ses activités, à petite dose, mais cela tranche avec sa politique d'embauche massive ces dernières années.

D'autre part, la société ca continuer à investir de façon importante dans diverses sociétés. Elle a lancé ce trimestre son fonds d'investissement stratégique, Google Ventures, fort de 100 millions de dollars et continue de surveiller les activités porteuses.

Elle aurait également des contacts avec le réseau social Twitter mais pas uniquement. A vrai dire, ce ne sont pas les opportunités d'investissement qui manquent, surtout en temps de crise.