Mozilla dinosaure Réputé par ses partisans plus respectueux des standards du Web et surtout plus sûr que le produit homologue de la firme de Redmond, le navigateur Web de la fondation Mozilla n' a pas été à la fête ces derniers temps sur le plan sécuritaire avec pas moins de 12 failles* le concernant dont 5 jugées critiques qui ont contraint Mozilla à mettre en ligne une nouvelle mouture ( voir notre actualité ).

Pas de quoi paniquer outre mesure Christopher Blizzard, membre du conseil d'administration de Mozilla Corporation et " accessoirement " développeur chez Red Hat qui s'est exprimé au cours d'une séance du Red Hat Summit**, arguant que le fureteur libre gardait l'avantage par rapport à Internet Explorer de Microsoft.


Confiance affichée
Pour Blizzard, la position dominante en matière de sécurité qu'occupe Firefox n'est pas remise en cause et sur le long terme, ce dernier sera toujours plus sûr qu' Internet Explorer même dans sa version finale 7, à sortir au début de l'année prochaine.

Cette assurance est inhérente à la façon dont Mozilla aborde les problèmes liés à la sécurité : " Nous faisons preuve de transparence et nous avons des contributeurs externes. Nous corrigeons beaucoup de bogues et une fois ceux-ci corrigés, les utilisateurs sont tout de suite mis au courant. Internet Explorer a connu des bogues qui n'ont toujours pas été corrigés. Nous, nous faisons régulièrement des mises à jour. "


Divergence de méthodolgie
Blizzard pointe donc implicitement du doigt les fameux " Patch Tuesday " de Microsoft ( le dernier en date n'a pas corrigé de failles concernant IE ) qui proposent des corrections sous la contrainte d'un calendrier fixé au préalable ( sauf cas d'urgence tout de même ). Une approche qui va à l'opposé de celle adoptée par Mozilla qui réagit dès qu'un problème fait son apparition et diffuse ses solutions à n'importe quelle date.

En plus de la contribution des développeurs directement affiliés à Mozilla, Blizzard a rappelé le programme de la fondation qui consiste à rémunérer à hauteur de 500 dollars, tout découvreur d'un bogue ou d'une faille de sécurité qui en rapporte l'existence, comme nous vous le précisions dans une actualité précédente.


* les vulnérabilités critiques pouvaient être exploitées à distance par un pirate afin de compromettre le système, de contourner les mesures de sécurité, ou encore d'obtenir des informations sensibles ( détails ici )

** le Red Hat Summit s'est déroulé jeudi et vendredi dernier à Nashville

Source : Vnunet