Puisque l'aventure footbalistique de l'équipe de France continue, permettons-nous de faire un bilan partiel sur les premiers matchs. Les quelques erreurs d'arbitrage n'auront en effet sûrement pas échappé à l'oeil aguisé de nos lecteurs-supporters. Quels rapports avec les nouvelles technologies me direz-vous ' Et bien justement, il existe une solution technologique à tout cela mais il s'avère que certains parmi les responsables sportifs ne souhaitent pas voir les terrains enhahis par de nouveaux moyens qui pourtant faciliteraient la tâche des arbitres.


Plusieurs solutions à l'erreur d'arbitrage

La puce RFID, quelquefois tant décriée, revient en ce moment sur le devant de la scène - actualité sportive oblige - concernant son implantation future dans les ballons de football. Quel dépit en effet de voir à la télévision une sortie de balle que l'arbitre, pourtant situé à quelques mètres de là ne voit pas. Les ralentis de la caméra nous l'ont encore prouvé ces derniers jours. Les solutions existent pourtant. On en dénombre principalement deux : les caméras électroniques automatiques et les puces à fréquence radio, encore plus précises.

Arbitre


L'erreur est humaine

La FIFA travaille depuis plusieurs années à développer avec des chercheurs des systèmes capables de venir soutenir les arbitres dans leurs décisions. Pourtant, la solution parfaite n'existerait pas encore. Il existe bien pourtant des systèmes similaires aux Etats-Unis depuis de nombreuses années pour le basket-ball, les arbitres étant aidés par les vidéos repassées au ralenti. Mais pour le football, pas encore d'application concrête. Ce retard viendrait en partie des réfractaires à tous moyens technologiques supplémentaires. On ne veut surtout pas réduire l'autorité des arbritres dans leurs fonctions. Autre argument : les erreurs d'arbitrage font partie intégrante du jeu.


La faute qui fait bip

Rfid ballon Le projet de la FIFA d'un "assistant high-tech" n'est pourtant pas abandonné. Actuellement, c'est la puce RFID qui semble la mieux adaptée pour répondre à une exigence de fiabilité. Le système envisagé serait de placer une série de capteurs le long des lignes qui limitent le terrain. Le ballon marqué franchissant ces lignes et c'est le bip assuré comme aux caisses du supermarché ! L'arbitre est alors prévenu en moins d'une seconde sur un récepteur quelconque comme une montre par exemple.


Fiabilité à l'épreuve
Si cette méthode a été testée en 2005, elle ne figure pourtant pas au programme de cette coupe du monde 2006. Il y a encore quelques problèmes de fiabilité. Par exemple, des ballons envoyés par-dessus les cages et atterrissant sur le filet ont été validés comme des buts marqués. Ou encore, le système s'est bloqué quand deux ballons se sont retrouvés en même temps sur le terrain. Le cas des balles envoyées par les ramasseurs pose également problème. Et puis la rapidité du signal transmis n'est pas encore suffisamment rapide. Le RFID du football attendra encore quelque temps.


C'est un ballon ou un oiseau '
L'autre méthode évoquée un peu plus haut est celle des caméras électroniques. La technologie est italienne et se sert de caméras numériques haute définition. Mais là aussi, malgré la haute précision des outils, point encore de différenciation entre un ballon, une main ou un oiseau de passage.

Alors pour ou contre les technologies dans le football et pour ou contre les erreurs d'arbitrages ' De la technologies, certes, point trop n'en faut, mais face aux enjeux que représentent certaines compétitions et l'engouement l'excitation qui anime les supporters, un peu d'exactitude dans ce monde fort particulier du sport ne ferait après tout pas beaucoup de mal.

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