IMG_6634_verge_super_wide La marque Ford s'intéresse de près aux véhicules autonomes et elle a déjà présenté des véhicules pour tester ses technologies, comme la Ford Fusion hybride bardée de capteurs pour analyser l'environnement.

Forte de l'expérience acquise, elle entend passer à l'étape supérieure, c'est à dire celle de la production et de la commercialisation. A cette fin, le constructeur annonce qu'il passe de l'étape de recherche à celle de l'ingénierie avancée et met à la tête du programme Randy Visintainer, qui compte près de 30 ans d'activité chez Ford.

Le gros du programme de développement se jouera sur le nouveau site de R&D de Palo Alto (Californie) qui, dans le cadre du programme Ford Smart Mobility, devra combiner les différentes technologies, de la conduite autonome à l'assistance au parking en passant par la détection d'obstacles et la gestion de capteurs fournissant des données traitées en big data.

Ford ne donne pas de date pour le démarrage d'une production mais fait observer que les technologies d'aide à la conduite seront largement répandues sous cinq ans, certains de ses systèmes se retrouvant déjà sur des véhicules commercialisés.

L'annonce est aussi une façon de se positionner dans la course aux véhicules autonomes et mettant la pression sur les autres constructeurs, dont beaucoup ont fait des annonces et déclarations d'intention en début d'année.

Le groupe annonce également que l'application MyFord Mobile sera déclinée sur les montres connectées et permettra de vérififer par exemple l'état de charge d'un véhicule hybride ou électrique d'un coup d'oeil à son poignet.