Malgré la déclaration de guerre de certains grands noms de l’audiovisuel, le P2P (Peer-to-peer), qui consiste à échanger des fichiers via le réseau internet,
semble être une des activités favorites de l’internaute français.
- Des détails '
Une étude de Sandvine, spécialisée dans les équipements pour le contrôle du trafic réseau, a permis d'estimer que ces échanges de fichiers, qu’ils soient légaux ou non, occupaient près de 90 % de la bande passante disponible en France.
Plus exactement, les internautes français utiliseraient 90 % de la bande passante pour l’upload (émission) et 85% de la bande passante pour le download (réception), pour s’échanger des fichiers sur les réseaux bien connus du monde P2P, comme eMule, BitTorrent ou encore Gnutella.
- Alarmant '
Pour comparaison, à l’échelle européenne, seulement 60% de la bande passante est utilisée pour le P2P, l’internaute français fait donc figure de brebis galeuse.
Notez que ces chiffres sont à prendre avec des pincettes, sachant que Sandvine les tient des F.A.I. (Fournisseurs d’Accès à Internet).
Messieurs les majors, à quand un procès contre la France '
Source :
L'Atelier