C'est à partir du 1er septembre que France Telecom baissera ses tarifs de 6,3% sur la revente en gros de l' IP/ADSL, et de 20% sur celui de la collecte. Un geste qui ne peut que réjouir les opérateurs Internet et tous ceux qui louent les lignes pour ensuite les exploiter auprès de leurs clients.


Plusieurs voies possibles
Internet ethernet L'ARCEP, le régulateur des communications a arbitré et donné son aval pour que cette baisse de l' " option 5 " puisse se réaliser. Elle souhaitait depuis juillet d'ailleurs lever le contrôle des tarifs de gros ADSL de France Télécom. Ce sont les lignes exploitées pour les offres en zones non-dégroupées qui sont ici concernées. Il va de soi que les fournisseurs d'accès vont réaliser là quelques belles économies et commencer à gagner de l'argent.

Ces nouveaux bénéfices vont-ils profiter aux abonnés ' Cela dépend en fait de l'attitude de chacun des prestataires. Deux choix évidents s'imposent. D'une part, cette baisse de prix de gros pourrait mécaniquement entraîner une baisse des tarifs des abonnements. Mais c'est vraiment incertain, les opérateurs ne sont pas obligés de le faire.


Coup de pouce au dégroupage total '
Autre cas de figure, le déploiement des réseaux en dégroupage total et une couverture plus grande des zones jusqu'ici non exploitées. Il y aurait là matière à un calcul stratégique et commercial dont la décision n'appartient qu'à chacun des FAI. Mais là aussi avec la baisse des abonnements, les internautes seraient gagnants. Le dégroupage total apporte bien plus que de la vitesse de navigation.

Ce sera soit l'un soit l'autre ou peut être les deux qui sait... Sans compter que les opérateurs seront tentés avec de nouvelles marges financières de développer leurs services d'offres en ADSL nu, encore une autre voie possible. Réponse d'ici quelques semaines.

Quoi qu'il en soit une nouvelle dynamique est engagée sur le marché du haut débit. Avec moins de régulation, de nouveaux acteurs risquent bien d'y faire leur entrée ces prochains mois.

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