France telecom Pas plus tard qu'hier, nous évoquions l'intention de l'État de se séparer de 5 à 7 % du capital de France Télécom pour 2,73 à 3,78 milliards d'euros. L'argent récolté devait servir à réduire sa dette qui était de 1 142 milliards à la fin de l'année 2006. Une décision qui a été plutôt mal accueillie par les syndicats de l'entreprise.


La vente de bijoux de famille sert à compenser les cadeaux fiscaux, selon les syndicats
Selon un communiqué diffusé par fédération Sud-Télecoms : " Christine Lagarde continue la vente des bijoux de famille ( ... ) L'argument du désendettement de l'État va durer d'autant plus que les cadeaux fiscaux aux plus riches et aux entreprises sont un élément central de la politique gouvernementale. "

Selon Christian Mathorel, délégué central CGT, il s'agit de " contribuer officiellement au désendettement et au financement des cadeaux qui vont être faits au patronat ".


Un risque d'OPA selon certains

La CGC : " Qui achètera ? Des actionnaires minoritaires comme le fonds Carlyle ( ndlr : avec 5 %, c'est le second actionnaire après l'État ), vont-ils monter en puissance ? On ne le sait pas. L'entreprise flirte-t-elle dorénavant avec le risque d'une OPA non maîtrisée ? Peut-être. "


Un risque d'inégalité face au très haut débit ?

Du côté de la CGT, on dénonce le désengagement de l'État du capital de France Telecom qui " ne va pas du tout dans le sens de la garantie à tous d'une égalité de traitement vis-à-vis de l'accès au très haut débit " et une décision qui " va accroître les exigences des marchés financiers et la pression sur le personnel ".
Source : AFP