L'une des spécificités de Free est de ne pas avoir de boutique physique et de s'en remettre à un circuit de distribution avec pour socle son site Internet, un service téléphonique. Une situation dont on peut penser que si elle représente une économie conséquente pour l'opérateur, elle nuit aussi à une certaine forme de proximité. L'une des raisons qui explique un taux de recrutement en berne en 2010 ?

Free s'est finalement décidé à " copier " ses concurrents, et non l'inverse pour une fois. Il ne s'agira toutefois que d'un test dans un premier temps et il n'est pas dit que Free va chambouler la vision de son réseau de distribution.

Le fondateur de Free, Xavier Niel a annoncé cette semaine l'ouverture de magasins en France. Selon des propos rapportés par Reuters, cette ouverture s'effectuera dans les " prochaines semaines " pour des " villes moyennes situées en 50 et 200 km de Paris ".

Aucune indication sur le nombre de futures boutiques Free qui serviront donc de test grandeur nature avant d'éventuellement envisager plus. Free devrait y vendre ses produits et proposer des conseils à ses clients. On pense inévitablement à la Freebox Révolution et une mise en exposition, mais Free commence peut-être aussi à tâter le terrain dans la perspective de sa casquette d'opérateur mobile en 2012.

Au micro d'Europe 1 ( vidéo ci-dessous ), le directeur général d'Iliad, Maxime Lombardini, est notamment revenu sur la Freebox Révolution qui - boutique ou pas - bénéficie selon lui d'une " très bonne dynamique commerciale ". Il a écarté tout problème technique, concédant des bugs de jeunesse qui ont tous été corrigés. Pour les délais de livraison, il a précisé que les nouveaux abonnés sont servis rapidement, mais les anciens abonnés en cours de migration doivent eux se montrer plus patients.