Les opérateurs mobiles français ont presque hurlé au scandale lors de l’arrivée fracassante de Free Mobile sur le marché en janvier 2012. Ils annonçaient que l’impact sur les emplois et les investissements dans le secteur de la téléphonie mobile allait être énorme du fait des marges moins importantes.

Des déclarations qui peuvent prêter à sourire ou faire grincer quelques dents ( c’est selon ) avec du recul et surtout lorsque l’on découvre les rémunérations perçues par les responsables du groupe et de la maison-mère lors de cette année qualifiée de difficile. Des chiffres fournis dans les derniers résultats financiers de SFR.

SFR-logo

Pour l’année 2012 donc, l’ex-Président du directoire de Vivendi et ex-PDG de SFR ( en intérim, lors du départ de Franck Esser ) Jean-Bernard Lévy a perçu 6,3 millions d’euros de rémunération et l’ex-PDG de SFR Franck Esser 4,1 millions d’euros, en incluant les fixes, les variables et les indemnités de départ. Quelques autres responsables du groupe ont également reçu des rémunérations avoisinant le million d’euros. Au total, les dirigeants se sont réparti 15 millions d’euros.

L’impact sur l’emploi n’est clairement pas le même selon le côté de la barrière où l’on se trouve…

Source : Univers Freebox